Près de 150 personnes étaient rassemblées ce samedi 3 octobre pour une rencontre studieuse (mais pas trop), et festive. L’occasion de se rappeler que les militants forment la substantifique moelle de notre parti.

DSC00830.jpgL’objectif de cette après-midi était de créer un point de rencontre entre les nouveaux membres et sympathisants et leur secrétaire de locale, leurs élus, etc. En effet, l’année 2009 est un crû exceptionnel en matière de nouvelles recrues. Jugez plutôt : rien qu’en Brabant wallon, plus de 250 nouvelles personnes ont manifesté leur soutien aux idées d’Ecolo et souhaité s’investir concrètement à nos côtés.

Cet évènement est une occasion de rappeler que ce sont les militants qui fondent le parti. Ils en forment la base, qui maintient tout l’ensemble en cohérence. Le mouvement Ecolo est parti « d’en bas », par le regroupement de militants écologistes, féministes ou pacifistes. Il reste attaché à sa forme originelle. Ce samedi a donc permis de présenter la structure d’Ecolo aux « petits nouveaux » qui se demandaient peut-être comment il était possible d’articuler entre eux les niveaux locaux, régionaux et fédéral dont les visions politiques et les objectifs ne sont pas toujours parfaitement identiques. Et comment, pardi, peut-on concilier la prise de positions politiques rapides et efficaces avec un fonctionnement démocratique tel que celui d’Ecolo ?

DSC00806.jpgLa séance plénière avait pour ambition de répondre à ces questions, et de manière claire et rapide qui plus est ! Celle-ci a débuté par une présentation de la situation politique d’Ecolo en Brabant wallon par Marianne Saenen, Secrétaire régionale sortante et fraîchement élue au Parlement wallon. Ensuite, Marie-Bruno Zweerts nous a brossé un large tableau d’Ecolo, depuis la création du parti en 1980 jusqu’à la présentation de l’ensemble des nombreux élus Ecolos en 2009. C’est aussi le moment de se souvenir de détails atypiques : à l’époque où Ecolo s’est pour la première fois présenté aux élections, les listes en Belgique devaient adopter un sigle correspondant à une abréviation. Ecolo a donc dû trouver une dénomination correspondant au sigle « Ecolo ». Nul ne sait comment c’est arrivé, il était certainement très tard dans la nuit : le sigle du parti a été défini comme Écologistes Confédérés pour l’Organisation de Luttes Originales… ECOLO. Moi, ça m’en bouche un coin.

Plus sérieusement : que de chemin parcouru depuis qu’Olivier Deleuze est entré au Parlement pour la première fois, en tandem avec son « chauffeur » devant lui ! Que d’idées durables mises en œuvre par les élus Ecolo ! Sans compter sur le phénomène de contagion culturelle qui fait tout doucement endosser à certains, même hors de nos rangs, le souci (au moins apparent) de l’écologie, du développement durable, de la bonne gouvernance ou encore de l’égalité des genres…

Passé ce moment de développement historique, il était temps de faire plus ample connaissance. D’abord en groupes de travail géographiques (Est, Centre et Ouest), ensuite en formation plus détendue autour d’un verre, les nouveaux membres et sympathisants ont appris à connaître les personnes qui forment leur locale. Les discussions se sont alors portées sur de nombreux sujets : la politique locale, le rôle des locales en majorité ou en minorité, la synergie entre un groupe local et ses élus, ou la nécessaire action politique des militants auprès de la population. Pour beaucoup, le changement ne s’opère en profondeur que si les forces locales et les forces globales travaillent ensemble. C’est précisément dans cette optique qu’Ecolo maintient un subtil équilibre entre ses différents niveaux – local, régional et fédéral – et tente depuis 1980 de mettre en pratique son slogan : « penser globalement, agir localement ».

DSC00892.jpgUne soirée de ce type, bref rappel du succès d’Ecolo et rencontre entre anciens et nouveaux membres, est précieuse. D’abord, elle permet de mesurer le chemin parcouru. Mais surtout, elle marque l’occasion de se souvenir qu’Ecolo n’est pas un parti comme les autres. Loin d’être un appareil politique détaché de la réalité, il est un mouvement transcendé par la volonté commune de ses militants et de ses élus de voir la société se transformer en profondeur. Militants, sympathisants et élus sont réunis depuis 30 ans pour construire un monde plus vert, plus juste et plus solidaire.

Et ce n’est que le début de l’aventure, comme en témoigne la présence d’une délégation motivée d’EcoloJ. Sauver le monde est un plaisir et la relève est d’ores et déjà assurée.