Participation d’ECOLO aux majorités communales en Brabant wallon

En Brabant wallon, depuis les élections de juin 2009, Ecolo est le deuxième parti. C’est surtout une grande responsabilité. Ecolo est représenté par une députée fédérale, Thérèse Snoy, et 2 députés wallons, Marianne Saenen et Marcel Cheron. Présents dans la majorité provinciale avec Françoise-Florence Michel et Alain Trussart, nous sommes également à la barre dans 8 des 27 communes de la province. Dans ces 8 communes, nos mandataires ont abattu en 3 ans un travail important et ont amené une bouffée d’air frais sur des institutions communales parfois ankylosées et vieillissantes.

Chaumont-Gistoux

En 2006, ECOLO avait trois priorités en campagne électorale, qui ont été suivies d’effet depuis lors : un aménagement du territoire cohérent via un nouveau schéma de structure communal qui devrait être finalisé en 2012, l’assainissement des finances communales avec des comptes à jour et un budget réaliste, une « vraie » politique sociale grâce à un CPAS dynamique et de nombreuses initiatives sociales (écoles, 3e âge, crèche communale toute nouvelle, …).

En matière d’aménagement du territoire, d’urbanisme et de mobilité, notre échevin Luc Mertens a instauré des règles précises qui encouragent le mitoyen, les matériaux respectueux de l’environnement, les énergies renouvelables, qui imposent les citernes à eau de pluie fonctionnelles, densifient les centres de villages, favorisent l’habitat groupé et la tenue de réunions de concertations avec les voisins dans le cadre ou non d’enquêtes publiques. Pour la mobilité, on note le renforcement des bus, aménagements ralentisseurs afin de renforcer la convivialité dans les villages, etc.

Chères à ECOLO, l’information et la participation citoyenne ont fait l’objet d’améliorations sensibles : refonte complète du journal communal et du site internet, rencontres citoyennes organisées tous les trois mois, etc. Ces mesures assurent un dialogue et une participation citoyenne importante.

De son côté, Anne-Marie Louette a essentiellement les associations, les jeunes et le logement dans ses attributions. Depuis 2006, elle a initié un gros travail : la refonte de l’organigramme des quelque 60 associations communales sous l’égide du Centre culturel. En matière de logement social, le dialogue est rétabli et un projet de constructions de logements avec l’IPB est sur les rails.
La commune s’est par ailleurs engagée dans la dynamique « Eté solidaire » et a lancé les opérations « Jardins ouverts », « Sentiers des Arts », etc.

Grez-Doiceau

A Grez-Doiceau, l’arrivée de Roland Vanseveren au Collège a marqué la relance du plan communal de développement de la nature avec la participation des citoyens. La commune a créé un guichet énergie ainsi que des primes communales à l’énergie pour les citoyens et entreprises, afin d’encourager l’audit énergétique et l’isolation des bâtiments privés situés sur le territoire communal.

Par ailleurs, les travaux de réalisation de pistes cyclables à travers les villages de Grez, Néthen et Hèze sont poursuivis et la commune a lancé la construction de 50 logements sociaux et moyens. Grez-Doiceau s’est également lancé dans la création d’une ressourcerie en collaboration avec Ottignies-LLN et Walhain.

Pour renforcer la démocratie, la majorité a ouvert les journaux communaux à l’expression politique des groupes politiques du Conseil et organise des réunions citoyennes régulières dans les villages.

Ittre

A Ittre, sous l’impulsion de Thierry Meunier, ces trois années ont été marquées notamment par la définition, avec le centre culturel, d’une nouvelle politique de la jeunesse sur la commune.
Au chapitre énergétique, on a l’adoption d’un nouveau règlement et l’augmentation du budget des primes communales (extension à l’isolation, aux audits,…) et leur adaptation aux revenus.
La commune a mis en œuvre les conclusions de l’audit énergétique de 2006 et reçoit des subsides UREBA réguliers. Elle a également procédé au placement de panneaux photovoltaïques sur les bâtiments communaux adaptés, financé par un tiers-investisseur. Récemment, la commune a réalisé une étude d’implantation d’un parc éolien.

Pour parvenir à une gestion responsable et prospective, la ville a mis en œuvre le Plan communal de mobilité (PCM), réalisé une étude des zones d’activité économique existantes et étudié les attentes de la population en matière de commerces de proximité, etc.

Enfin, La commune a décidé de la création d’une salle de sport à Haut-Ittre (dossier administratif et technique terminé, accord de subvention).

Suite au déménagement de Thierry Meunier, c’est Marc Hordies qui reprend ses fonctions jusqu’à la fin de la mandature.

La Hulpe

A La Hulpe, une situation un peu particulière fait qu’Isabelle Hinderyckx est officiellement échevine depuis le 23 décembre 2009. Toutefois, elle a déjà donné une impulsion forte aux engagements de la commune dans les matières énergétiques et environnementales. La commune octroie par exemple une prime de 750 € sur les panneaux solaires et photovoltaïques ainsi qu’une majoration de 10 % ajoutée à toutes les primes octroyées par la Région wallonne.

Depuis 2006, La Hulpe s’est engagée dans un processus d’amélioration des bâtiments communaux (doubles vitrages dans les écoles ; capteurs solaires photovoltaïques sur la bibliothèque, la maison communale et le dépôt communal ; achat prochain d’un véhicule électrique et électricité verte pour les bâtiments communaux).

Orp-Jauche

A Orp-Jauche, Pierre Sondag a fait adopter par le Collège communal des recommandations en matière d’aménagement du territoire et d’urbanisme, prenant également en compte les aspects environnementaux, énergétiques, et de mobilité. Le service de l’urbanisme et environnement a été renforcé. Une CCATM a été créée. Un plan intercommunal de mobilité (PICM) a été lancé à l’initiative d’ECOLO, avec trois communes voisines. L’élaboration d’un schéma de structure débute actuellement.

En matière d’environnement, le réseau de voies lentes, via les chemins de remembrement ou de nouvelles voies en projet, se développe pour relier les villages entre eux et ceux-ci au RAVeL, dont le dernier tronçon sera réalisé cette année 2010.
Une prime communale à l’énergie est octroyée depuis 2009 aux habitants, en complément aux primes énergie de la Région wallonne. Un conseiller en énergie a été engagé. Un important dossier d’isolation de bâtiments communaux a été introduit à la Région, et les subsides octroyés. L’installation de panneaux solaires photovoltaïques sur les bâtiments communaux est en préparation.

La remise en ordre des infrastructures scolaires et la rénovation ou l’agrandissement des bâtiments des écoles est en cours. Les équipes pédagogiques ont été renforcées et des aides complémentaires ont pu être obtenues de la Communauté française.

Un organe culturel communal verra prochainement le jour, visant à inciter la coordination des activités, à faire connaître les artistes locaux, et à organiser une programmation d’activités culturelles à travers la commune et ses villages.
Outre les apports typiquement « verts », les réalisations de « l’olivier » orp-jauchois sont importantes à différents niveaux : renforcement du personnel communal, développement rural, plan logement, etc.

Ottignies – Louvain-la-Neuve

A Ottignies – Louvain-la-Neuve, ECOLO est en majorité depuis 1989. Vingt ans plus tard, les propositions d’ECOLO ont eu bien le temps de s’y développer, notamment sous l’impulsion du bourgmestre Jean-Luc Roland et des deux échevins : Cécile Lecharlier et David Da Camara. Avec des effets sur la qualité de gestion d’abord : réduction de la dette et fiscalité volontairement basse obligeant l’administration à un usage parcimonieux des ressources en constituent un fondement, mais aussi une gestion attentive des ressources humaines et une planification des politiques : première commune en décentralisation, la ville a innové avec le schéma de structure et le règlement communal d’urbanisme. Plus récemment, le plan communal de mobilité, le plan communal de développement durable, le plan de sécurité intégré, et le plan prospectif Ottignies 2050 reflètent cette préoccupation de toujours.

Depuis 2006, les initiatives originales sur le long terme continuent de se multiplier : création d’une maison du développement durable en partenariat avec l’UCL, étude prospective et participative « Ottignies 2050 », refonte du règlement communal d’urbanisme pour intégrer l’efficacité énergétique et la diminution de l’empreinte écologique, élaboration d’un cadastre des antennes GSM, etc. Profitant de sa bonne santé financière, la commune s’est lancée dans des investissements durables tels que le placement de 400 m² de panneaux photovoltaïques et la cogénération par chaudière au colza qui alimente en réseau de chaleur et en électricité le centre culturel, l’hôtel de ville, l’administration communale et le CPAS.

Aux chapitres mobilité et sécurité, on note depuis 2002 une diminution de 27 % des accidents de roulage et de 50 % des agressions de la délinquance urbaine à Louvain-la-Neuve et à la gare d’Ottignies. De plus, une navette intra-urbaine pour relier les quartiers sera mise sur pied en 2010.

La Ville a également mis sur pied un abri de jour pour les sans–abris (UTUC : un toit, un cœur) ainsi qu’une nouvelle crèche parentale à Limelette. Des ancrages communaux vont permettre la construction de plus ou moins 93 logements moyens.
Citons encore en vrac le lancement de l’espace culturel de la ferme du Biéreau, le prix Diagonale de la bande dessinée, l’accueil organisé des gens du voyage, l’Espace Public Numérique, l’implantation sportive de l’Avenue Baudouin (rugby/baseball), etc.

Rixensart

Martine Biemans, Aurélie Geeraerd et Philippe Lauwers font un travail considérable sur la commune de Rixensart.
Ces trois années ont été marquées par le développement de mesures importantes, notamment dans le domaine de l’environnement et de l’aménagement du territoire. Ainsi, on note l’adoption d’un nouveau plan d’aménagement pour le site des Papeteries de Genval axé sur la dépollution du site et la préservation de zones vertes ; la relance de la révision du schéma de structure et du règlement communal d’urbanisme (basé sur la préservation de l’environnement bâti et non bâti, la mixité des logements, la mobilité douce et aux transports en commun, l’intégration de matériaux durables et les performances énergétiques des bâtiments) ; la mise en route de plans d’aménagement autour des gares (préparer l’arrivée du RER) et dans la vallée de la Lasne (préservation de la nature) ; la mise à l’étude de travaux d’égouttage en vue d’assainir divers « points noirs » dans la vallée de la Lasne ; l’adoption du principe de précaution pour les demandes de permis d’urbanisme relatifs à des nouvelles antennes GSM, etc.

En matière de prévention, diverses actions ont été réalisées: primes pour l’achat de compostières et pour l’achat de couches lavables, formations au compostage, éducation aux bonnes habitudes alimentaires dans les écoles (animations en classe et repas de midi équilibrés et comportant des produits bio).

Au chapitre mobilité, la commune a adhéré au projet « VAP » (voitures à partager) et a démarré le projet « Pédibus » (ramassage scolaire à pied). Rixensart a également fait réaliser des audits énergétiques de bâtiments communaux et leur mise en œuvre a débuté. Dans le domaine du logement, divers projets de construction de logements publics accessibles aux ménages à revenus faibles et moyens ont été mis en œuvre, notamment via la Régie foncière.

Citons également, en vrac, la relance de diverses commissions et groupes de travail pluralistes, la participation de la commune à la Semaine du commerce équitable et à différentes actions qui vont dans le même sens, l’engagement d’une éco-conseillère dans le but de mettre sur pied un agenda 21 local dans la commune, l’introduction dans les cahiers des charges de plus en plus de clauses éthiques, équitables et respectueuses de l’environnement, etc.

En ce qui concerne les 3 prochaines années, outre la mise en œuvre ou la poursuite des projets listés ci-dessus, nous comptons mettre l’accent sur la mobilité (aménagements de pistes cyclables notamment), sur le logement (augmentation de la part de logements publics), sur l’infrastructure citoyenne (rénovation et développement d’infrastructures de quartier, construction d’une grande salle polyvalente), sur la rénovation des bâtiments scolaires.

Walhain :

A Walhain, Agnès Namurois et Jean-Marie Gillet ont développé des politiques proactives en matière de déchets (mise en œuvre immédiate de tous les aspects du nouveau décret « déchets », participation active à la création d’une ressourcerie…), de sensibilisation aux mobilités douces et utilisation du vélo, d’information beaucoup plus soutenue à la population (bulletins d’information trimestriel et mensuel plus touffus et avec des rubriques systématiques énergie/environnement/mobilité…et promotion de toutes les initiatives progressistes), etc.

Parallèlement, la commune s’est engagée dans un certain nombre de mesures transversales sur le long terme, comme la signature de la charte « énerg’éthique » et « biodivercité » ou le démarrage d’un projet d’agenda 21. La gouvernance n’est pas oubliée avec l’implication de tous les membres du Collège communal dans l’ensemble de ces décisions et la création de plusieurs commissions qui font un travail important.

Si le niveau communal est fondamental, certains enjeux doivent être appréhendés de manière plus globale. Le Brabant wallon, à plusieurs égards, doit faire face à d’importants défis. Qu’il s’agisse d’aide sociale, d’accueil de la petite enfance, de mobilité, de logement ou de développement économique, la réflexion doit être portée à une échelle plus vaste que strictement locale.