Le mardi 14 juin 2016, à Rixensart, Ecolo organise son 2e Ecolab, sur le thème de la SNCB et de l’avenir du ferroviaire, et propose une rencontre avec les acteurs de terrain : IEW, navetteurs.be, CSC et acteurs locaux seront là pour débattre avec vous des enjeux de la SNCB.

Depuis 1995, la croissance du nombre de voyageurs dépasse les 60 %, signe d’une grande vitalité ! Au contraire de ce qui se fait actuellement, il faut investir dans cet outil fantastique pour créer les conditions d’une fréquentation accrue.

Concrètement, quelles sont les menaces qui pèsent sur la SNCB à long terme ? Peut-on se payer un rail digne d’un réel service public ? Comment rendre la SNCB et Infrabel plus efficaces ? Quelles sont les priorités d’investissement ? Comment faire face à la libéralisation ? Ecolo met en débat ses propositions pour un rail efficace, qui reprenne sa place en tant que colonne vertébrale d’une mobilité efficace.

Avec :
Marcel Cheron – député fédéral Ecolo-Groen
Céline Tellier – Inter-environnement wallonie
Gianni Tabbone – Navetteurs.be
Marc Heinen – CSC Transcom
Philippe Lauwers – Ex-échevin et conseiller communal à Rixensart
Frédéric Mottiat – Comité des riverains RER gare de Profondsart

Animation :
Isabelle Durant – Députée bruxelloise, ex-ministre fédérale des transports

Centre culturel de Rixensart
38 Place Communale – 1332 Genval
14 juin 2016 à 20h
Infos : ecolo.bw@ecolo.be
010/45.44.90
Entrée libre

Résumé

Le transport ferroviaire est un élément essentiel d’une politique de mobilité durable en Belgique et en Europe, tant pour le transport de personnes que celui des marchandises. Depuis 1995, la croissance du nombre de voyageurs dépasse les 60 %, signe d’une grande vitalité ! Pourtant, le rail est mis sous une grande pression depuis plusieurs années : budgets en forte baisse, problèmes de ponctualité et de confort, temps de trajets en augmentation, lignes rurales menacées, RER en faillite, personnel non remplacé, guerre entre SNCB et Infrabel…La recherche d’économie à tous prix risque, via une baisse de fiabilité puis d’attractivité, de causer des dommages irréversibles à notre réseau ferroviaire.

Pendant ce temps, le transport routier pose de graves problèmes de santé, est une des principales sources d’émission de gaz à effet de serre, provoque des bouchons qui coûtent 8 milliards d’€ par an. Alors que les prévisions pour 2030 annoncent une aggravation de ces phénomènes, un « modal shift », transfert massif du transport de voyageurs et de marchandises vers le rail, est souhaitable et nécessaire. Au contraire de ce qui se fait actuellement, il faut investir dans cet outil fantastique pour créer les conditions d’une fréquentation accrue.