Ecolo se réjouit de l’appel du MR à enfin entamer une discussion constructive autour des enjeux du logement public en Brabant wallon. Nous demandions cette concertation depuis longtemps. Ecolo souhaite que ce débat se passe dans de bonnes conditions, sans pression politique ni précipitation, et indépendamment du dossier du transfert IPB/Notre Maison, qui relève à ce stade du Gouvernement wallon et du Conseil d’Etat.

Une réflexion globale sur le paysage du logement public en BW est nécessaire. Ce paysage inclut les sociétés de logement, l’AIS, la Régie foncière et les différentes forces vives de la province. Pour Alain Trussart, « ce mouvement permettrait enfin de développer une vision cohérente de l’offre de logements. Compte tenu des prix et de la pression immobilière du Brabant wallon, ce débat est nécessaire. »

A l’heure actuelle, le logement public en Brabant wallon est éclaté. Il manque de souffle et de cohérence. L’objectif à atteindre, c’est un logement public dynamique, axé sur la qualité de ses projets.

Les futurs logements publics devront être énergétiquement efficaces et inscrits dans le développement durable. Par ailleurs, le logement public devra s’adapter à l’évolution des structures familiales et répondre aux enjeux démographiques propres au BW : de 400.000 habitants aujourd’hui, les prévisions en annoncent 450000 en 2040 et 490.000 en 2060. Dans ce contexte, l’autre défi à relever, c’est le respect du quota imposé de 10% de logements publics par commune. Cet objectif doit être atteint au plus vite, et maintenu dans le temps.

Enfin, pour Siska Gaeremyn, secrétaire régionale, « la troisième priorité est le développement d’une gestion saine du logement public qui garantisse la viabilité de ses acteurs ainsi qu’une bonne utilisation de l’argent public. Le tout, bien sûr, au bénéfice des locataires ».

Ces enjeux sont importants et ces objectifs ne seront pas atteints en un jour. Lors de cette première rencontre, Ecolo a donc proposé de se mettre d’accord sur une méthode de travail efficace et objective, qui a le souci d’inclure tous les acteurs du secteur. Et Marcel Cheron de conclure : « il s’agit maintenant de concrétiser ce processus et d’en sortir de réelles propositions, loin des positionnements de principe et des grandes envolées politiques stériles. »

Siska Gaeremyn
Alain Trussart
Marcel Cheron