La gouvernance, la transparence des décisions et la limitation du nombre de mandats et des rémunérations est un des thèmes central de notre action politique depuis la création d’Ecolo. Les blocages sur ces dossiers sont nombreux, y compris en Brabant wallon. Lire des déclaration selon lesquelles « tous les partis » ont participé à l’augmentation du nombre de membres du comité exécutif de l’IBW en 2013, appelle une clarification et invite à élever le débat.

Partout, Ecolo s’est toujours opposé à la création de mandats qui n’ont pas une utilité réelle et exigé que les rémunérations reflètent le travail exécuté. C’est pourquoi dès 2013, nous avons dénoncé le passage du comité exécutif de l’IBW de 7 à 11 membres1. La même année, nous avons engagé un recours contre la décision d’augmenter significativement la rémunération de certains mandats au sein de l’ISBW.

L’affaire Publifin, et l’électrochoc qu’elle a déclenché, doit permettre d’enfin avancer vers une meilleure gouvernance, orientée vers l’intérêt général et une meilleure utilisation de l’argent public. C’est ce que demande Ecolo depuis toujours. «Aujourd’hui, les dérives constatées autour du dossier Publifin doivent servir d’opportunité pour se saisir du thème de la bonne gouvernance partout. Y compris en Brabant wallon », explique Hélène Ryckmans.

Ecolo Brabant wallon appelle les autres partis à enfin prendre leurs responsabilités, et oser avancer vers une meilleur gouvernance. « Il est plus que temps d’analyser la situation, de se poser les bonnes questions pour enfin prendre de vraies décisions, des décisions concrètes, pour une meilleure gouvernance à tous les niveaux de pouvoir », confirme Véronique De Brouwer. Est-ce que l’augmentation du nombre de mandats à l’IBW a amené quelque chose d’utile pour l’intérêt général ? Si ce n’est pas le cas, alors la diminution des mandats est nécessaire. Est-ce que les comités de rémunération ont fait leur travail et lié les rémunérations au travail effectué ? Si la réponse est non, elles doivent être réévaluées. Sommes-nous sûrs qu’il n’y a pas de conflits d’intérêt dans le chef des administrateurs ou des comités de gestion?

En ce qui concerne Energie BW, et les investissements soutenus par des structures publiques, il est parfois intéressant d’accompagner certains acteurs dans des projets innovants et à haute valeur ajoutée pour le BW et la société. Et ce, même s’ils comportent des risques, que n’assumeraient pas des banques privées. Mais pas à n’importe quelles conditions : ces risques doivent être calculés, et il faut plus communiquer sur les projets soutenus.

Ecolo appelle à faire cette indispensable remise à plat, malgré les résistances. Cela permettra de pouvoir enfin consacrer l’énergie et les moyens nécessaires aux vrais enjeux auxquels doivent répondre les structures publiques : le cadre de vie, la mobilité, la cohésion sociale, l’avenir économique, la démocratie.

Pour la régionale Ecolo du Brabant wallon,
Véronique de Brouwer, secrétaire régionale
Hélène Ryckmans, députée au Parlement wallon