Pour Ecolo Bw, le transfert de lits de l’hôpital de Tubize vers celui de Nivelles ainsi que la suppression de certains services dans ces deux infrastructures est une mesure précipitée. Elle doit être suspendue et faire l’objet d’une réelle réflexion dans le cadre du projet Zenith.

Le groupe Jolimont a lancé il y a quelques semaines un plan de restructuration de ses activités hospitalières. Cette situation est la conséquence des réformes voulues par Mme De Block au fédéral, mais aussi de la politique de M. Prévot à la Région wallonne. En signant l’arrêté autorisant le transfert de lits de l’hopital de Tubize vers celui de Nivelles, le ministre Prévot a considérablement accéléré une série de décisions dont les conséquences sont lourdes pour les habitants de l’ouest du Brabant wallon.

Si, à l’avenir, une grande structure hospitalière devait voir le jour dans l’ouest du Brabant wallon (projet Zenith), nous plaidons pour le maintien des structures actuelles durant la période transitoire. Et pour un véritable travail de réflexion quant aux besoins en terme de santé et sur le choix du lieu de la future grande structure hospitalière.

Pour Ecolo, la suppression du SMUR de Tubize créerait des zones dans lesquelles il serait impossible pour un autre SMUR d’intervenir endéans les 15 minutes imposées par la loi. La sécurité des citoyens ne serait donc pas garantie. Quant à la disparition de la maternité et du service de pédiatrie à Nivelles, il est évident que cela plonge des familles dans l’incertitude, ce qui est inacceptable.

Nous demandons un moratoire, en application du principe de standstill, durant lequel aucune structure ne sera fermée. Au cours de cette période, outre le maintien des structures existantes, nous demandons qu’un réel travail de réflexion se fasse sur les besoins de santé en Brabant wallon, et ce, sous l’angle des bassins de vie. Selon le ministre Prévot : « Si les hôpitaux conservent une entière liberté dans les choix liés à leur stratégie de développement, ils seront dorénavant invités à programmer leur développement en adéquation avec les besoins réels en matière de soins de santé et à réfléchir à une meilleure articulation de leurs activités dans un esprit de synergie ». Pour joindre la parole aux actes, Ecolo lui demande d’appliquer les principes qu’il a lui-même édictés.

Véronique de Brouwer, Siska Gaeremyn et Youri Caels
Coprésidents régionaux