Après la mise en place de la CCATM, c’est le Plan Communal de Mobilité, lancé au lendemain des élections de 2012, qui est sur les rails. Il devrait aboutir en mai-juin 2018 avec des propositions concrètes pour améliorer la qualité de vie et la sécurité des citoyens. Ces derniers seront consultés lors de l’enquête publique. Un premier workshop s’est tenu la semaine dernière.

Située à un carrefour routier et autoroutier (N25,N4, E411), Mont-Saint-Guibert, comme beaucoup de communes du Bw, est aussi soumise à une forte pression immobilière. Qui dit plus de logements, dit aussi plus de circulation. Ce à quoi s’ajoute un important trafic de transit dans les rues des villages, souvent empruntées pour éviter les grands axes. Tout cela posait de sérieuses questions au niveau de la mobilité et de la sécurité… jusqu’à l’arrivée d’Ecolo à la tête de la commune en 2012.

C’est en effet à l’initiative d’Ecolo qu’une CCATM1 a rapidement été mise en place. Il était tout simplement inimaginable d’exclure la participation citoyenne du processus de prise de décision en ce qui concerne l’aménagement du territoire et la mobilité. De plus, dans sa déclaration de politique générale, la majorité s’était engagée à mettre en place un PCM2. Elle a tenu parole, comme l’explique Catherine Berael, échevine de la Mobilité : « La décision de mettre en place un PCM a été prise au lendemain des élections de 2012. C’était une aberration de ne pas en avoir ! Il faut des solutions pour les citoyens qui subissent -et souffrent- quotidiennement d’un lourd trafic de transit. »

Mais avant d’en arriver là, il fallait passer par toute une série d’étapes. « C’est vrai que les choses ont mis un certain temps à se mettre en place, la procédure préalable a été longue. On était la seule commune Bw à ne pas avoir, de PCM précise le bourgmestre Philippe Evrard. Mais maintenant, c’est parti et on devrait aboutir en mai ou juin 2018 »

Aujourd’hui, après un prédiagnostic établi par la Commune, un workshop piloté par le bureau d’étude Tractebel et rassemblant les acteurs de terrain a eu lieu mercredi dernier, autour de la table, on retrouvait des représentants de la SNCB, du Gracq, de l’Administration, de la police, de la direction d’Axis, ou encore de la CCATM, etc. « C’est un élément important dans le développement du PCM, parce que toutes ces personnes viennent d’horizons différents mais ont une très grande connaissance de notre commune. Elles ont pu partager leur expérience et s’exprimer sur les idées avancées par l’étude qui est en cours. »

Tractebel devra ensuite rendre un diagnostic basé sur le prédiagnostic communal, sur les résultats du workshop et sur des réunions techniques. Le bureau d’étude remettra également une série de propositions pour améliorer la mobilité. C’est à ce moment-là que les citoyens seront amenés à s’exprimer. « Il y aura une enquête publique. C’est vraiment important que les habitants réagissent aux propositions qui seront sur la table. Grâce à eux, on pourra affiner le PCM pour qu’il réponde le plus possible à ce qui se passe dans notre commune. »