Le 8 mars 2018 restera marqué par l’irruption dans le débat public de la dénonciation massive du harcèlement sexuel. Dans les médias et sur les réseaux sociaux, le mouvement #balancetonporc mais surtout #metoo a permis de libérer une parole, de montrer l’ampleur des faits et la réalité vécue par quasiment chaque femme à un degré ou l’autre au cours de sa vie.

Ces agressions ne peuvent être passées sous silence, qu’elles aient lieu dans le cadre familial, longtemps considéré comme une affaire privée, ou dans l’espace public (la rue, les espaces publics ou les transports en commun). Et les instances doivent tout faire pour s’assurer que les agressions sexistes envers les femmes disparaissent, que la protection soit améliorée et la prévention accrue.
C’est ce qui est prévu notamment par une résolution cosignée par ECOLO et votée à l’unanimité demandant aux TEC d’améliorer la prévention et l’information pour améliorer le dépôt de plaintes pour fait de harcèlement, sur base de la loi de 2014 sur le sexisme dans l’espace public (au non de laquelle a eu lieu, cette semaine, la première condamnation).

La prévention passe aussi par une éducation non sexiste, et spécialement aux hommes, qu’ils apprennent le respect des femmes et obtiennent leur consentement.

Mais le 8 mars 2018 c’est aussi le démarrage d’un mois des femmes

Le parti va tenter de battre en brèche l’argument éculé selon lequel lorsqu’un panel, un plateau ou un groupe d’experts n’est pas (suffisamment) mixte, « c’est parce qu’on ne trouverait pas de femmes… ». ECOLO se met dès lors au défi de ne visibiliser d’initiative que des femmes durant un mois. Nous montrerons que dans tous les domaines d’expertise et d’engagement, des femmes ont aussi des choses à dire!

Ecolo lance ainsi la Générations Elles et recommande à VOUS les femmes membres d’aller compléter la base de données Expertalia pour faire reconnaître leurs compétences. N’hésitez pas !