Alors que les élections d’octobre 2018 ont clairement marqué une volonté de changement de la part des citoyens, 2019 s’ouvre sur de nouvelles perspectives puisque, en mai, les électeurs choisiront celles et ceux qui les représenteront aux niveaux fédéral et régional. La vague verte qui a déferlé en octobre est l’expression des espoirs et des besoins des habitants de Wallonie et de Bruxelles. L’heure est au changement, l’heure est au Vert.

 « Les Brabançons l’ont bien compris, Ecolo incarne le changement indispensable pour répondre de façon durable aux enjeux climatiques, environnementaux et sociaux », indique Sophie Agapitos. On parle ici de vrais changements, y compris dans la façon de faire la politique : clarté, transparence, co-construction en faisant appel à l’intelligence collective.
Des changements en profondeur, donc, « et pas des “mesurettes” ou, pire, des effets d’annonce comme le font ceux qui essayent désespérément de surfer sur la vague verte mais qui y perdent rapidement pied ». N’en déplaise à certains, il ne suffit pas de prétendre faire de l’écologie pour être écologiste.  Parler d’écologie et de gouvernance ne suffit pas. Il faut se donner des objectifs concrets et ambitieux.
En octobre 2018, les citoyens ont clairement exprimé qu’ils veulent un vrai changement par rapport au système politique et économique de moins en moins démocratique. Nous les avons entendus et nous répondons présents à leur appel.  « Ecolo a toujours osé sortir du cadre pour proposer de véritables alternatives ». En 2019, groupes locaux, mandataires, permanents et candidats continueront à mettre toute leur énergie pour porter des solutions, viables à long terme.

Ecolo Bw : les communes

Le 14 octobre 2018, les Brabançons nous ont accordé leur confiance. « Ce n’est pas un hasard, précise Laurent Heyvaert. Conscients des enjeux climatiques et environnementaux aujourd’hui clairement identifiés par des scientifiques, face à la montée des inégalités sociales et à des politiques qui divisent plus qu’elles ne rassemblent, les Brabançons se sont retrouvés dans les solutions que nous proposons et ils ont reconnu notre expertise ». Résultat ? Les écologistes du Brabant wallon ont globalement réalisé le plus beau score de leur histoire. Dans trois communes, la représentation écologiste dépasse même la barre des 30 %: 30,08 % à Court-St-Etienne, 31,52 % à Chastre et… 35,76 % à Braine-le-Château.

C’est d’ailleurs en Brabant wallon qu’Ecolo fait son meilleur score provincial en convaincant 23,59 % des électeurs. Côté communes, le nombre de conseillers communaux verts brabançons passe de 80 (en 2012) à 119 (en 2018) : +50 % de conseillers, donc. Notre nombre d’échevins a plus que doublé, puisque nous passons de 11 à 23 personnes dans les exécutifs communaux.

Ecolo est maintenant en majorité dans 9 communes (Ottignies-Louvain-la-Neuve, Perwez, Nivelles, Grez-Doiceau, Chaumont-Gistoux, Ramillies, Tubize, Chastre, Walhain).

Les premiers mois de la législature viennent de s’écouler et déjà, on assiste à des avancées.
Comme par exemple à Chaumont-Gistoux avec la mise en place d’un échevinat de la transition écologique et des droits humains et une forte augmentation des moyens alloués à la culture.
A Perwez, afin de permettre à tous les habitants de donner leur point de vue au début de tout projet important, y compris en terme d’urbanisme, des consultations de la population seront systématiquement demandées aux promoteurs ; l’implantation de haies, bandes enherbées et fleuries, en bordure de terres, sera favorisée pour participer au maintien de la biodiversité dans un paysage essentiellement agricole aux grandes parcelles cultivées.
A Ramillies également, où l’information et la participation des citoyens est déjà entamée et des projets en rade de longue date sont en passe d’être réalisés.

De son côté, l’équipe régionale d’Ecolo Brabant wallon entend aujourd’hui mobiliser ses élus, qu’ils soient dans la majorité ou l’opposition, pour amener les communes du Bw à s’engager pour le climat en signant la Convention des maires, une initiative européenne à travers laquelle les communes s’engagent à diminuer les émissions de CO2 de 40 % sur leurs territoires. A Wavre, par exemple, depuis les bancs de l’opposition, l’équipe des conseillers communaux Ecolo a invité, avec succès, la nouvelle majorité MR-PS à s’engager.

Ecolo Bw à la Province

A l’instar de ce qui se passe dans certaines communes, à la province, les accords ancestraux entre le MR et le PS ont relégué Ecolo, 2e parti du BW (23,59%), sur les bancs de l’opposition. C’est une équipe forte de 9 conseiller.ère.s qui représente Ecolo au sein du Conseil provincial et qui est déjà en mesure de constater que, contrairement à ce que certains aimeraient faire croire, il n’y a pas d’écologie sans les écologistes.

Pour preuve, les réactions outrées du Collège provincial face aux premiers pas de la réforme des provinces. Pourtant l’écologie politique, c’est aussi rationaliser les niveaux de pouvoir. Ecolo a d’ailleurs toujours été favorable à la suppression des provinces. Contrairement aux apparences, « la Région ne vient pas de jeter les premiers jalons d’une réforme, constate Sophie Agapitos, elle ne fait que transférer certaines compétences de la province vers la Région ». Un processus dont on peut déplorer le manque de concertation, mais qui, somme toute, est inévitable. Le Collège provincial a rendu un avis défavorable qui ressemble furieusement à une résistance d’arrière-garde.  « Ecolo-BW préconise au contraire de préparer dès maintenant une vraie réforme, indique Laurent Heyvaert, en précédant le mouvement, pour que les territoires du Brabant wallon puissent profiter pleinement de la nouvelle situation qui se créera ».

Le Brabant wallon, comme toutes les autres provinces, ce n’est pas un mais des territoires. Certains de ces territoires ont bien plus à gagner à créer des relations étroites avec des communes voisines hors-BW, et à développer des infrastructures ou des synergies. Un Jodoignois n’ira sans doute jamais nager à Nivelles, il ira peut-être à Hannut ; un habitant de Chastre a intérêt à avoir une bonne piste cyclable pour aller à la gare de Gembloux, et un Rebecquois a plus d’avantage à être bien connecté à Braine-le-Comte. Il faut réfléchir en Communautés de territoire, celles-ci changeant en fonction des usages.
Ecolo Bw et les élections de 2019
L’enchaînement rapide de plusieurs scrutins successifs est similaire à une épreuve d’endurance. Mais nous sommes prêts à entamer la campagne avec l’énergie de nos convictions, décuplées par la confiance des Brabançons et l’arrivée de nouveaux candidats.

Ce samedi 19 janvier, l’Assemblée générale d’Ecolo BW a désigné ses candidat.e.s stratégiques. Le choix était difficile, tant la qualité des candidatures reçues était élevée. Nous remercions celles et ceux qui se sont proposé.e.s pour porter les valeurs de l’écologie politique pendant la campagne. Et nous félicitons l’équipe qui a été désignée, avec, pour certain.e.s, un mandat à partir de mai 2019.

Liste Régionale
1ère effective : Hélène Ryckmans
2e effectif : Laurent Heyvaert
3e effective : Sophie Agapitos
4e effectif : Charles Traoré
1ère suppléante : Cindy Dequesne
2e suppléant : Thierry Meunier

Liste Fédérale
1ère effective : Simon Moutquin
2e effective : Coralie Vial
1ère suppléante : Siska Gaeremyn
2e suppléant : Christophe Lejeune

Avec Simon Moutquin et Coralie Vial pour tirer la liste fédérale, Hélène Ryckmans et Laurent Heyvaert pour tirer la liste Région, « nous entendons bien faire passer les députés du Bw envoyés par Ecolo dans les parlements de 2 à 3, voir 4 ou même 5 ! », indique Marianne Saenen.

Ils porteront les priorités d’Ecolo : la transition énergétique, la lutte contre les dérèglements climatiques, la protection de la biodiversité et de notre cadre de vie, l’inclusion sociale et la lutte contre la précarité, l’alimentation saine et durable, la mobilité, la démocratie et l’éthique en politique, la culture, le soutien aux acteurs de l’enseignement, aux TPE et indépendants,… « Toutes ces priorités sont à nos yeux et pour de plus en plus de citoyens, les ingrédients d’un projet de société enthousiasmant, qui peut recréer du lien, du sens et du bonheur pour toutes et tous », conclut Laurent Heyvaert.

Sophie Agapitos, Marianne Saenen, Laurent Heyvaert, Hadelin de Beer
Coprésidents Ecolo Bw