Pour que nos jardins deviennent des véritables refuges pour la biodiversité, il faut diversifier notamment ce que nous y plantons et prévoir toutes sortes d’habitats qui pourront être investis par les oiseaux, insectes, amphibiens afin qu’ils puissent y trouver leur bonheur pour s’épanouir.

Voici une liste de petits conseils faciles à mettre en place:

  • Pour attirer les insectes pollinisateurs, n’hésitez pas à semer ce printemps des plantes mellifères. Les abeilles, les bourdons et les papillons raffolent des plantes aromatiques (romarin, sauge, ciboulette, menthe, lavande, etc.), ainsi que des arbres et arbustes fruitiers (pommiers, cerisiers, groseilliers, framboisiers, etc.).
  • Laisser une zone du jardin sans activités humaines (sans tondre par exemple). Les pissenlits ou trèfles blancs qui pousseront seront très appréciés de nos butineuses, coccinelles et autres insectes. Pensez aussi à laisser monter en graines certaines de vos plantes pour que les oiseaux puissent les manger et ainsi pouvoir être semées naturellement. On parle alors de semis spontané.
  • Prévoir certains habitats comme un tas de bois qu’on laisse plusieurs années, des tuiles retournées, des tas de pierres, etc. Si vous avez un endroit ensoleillé, pourquoi pas mettre en place une mare naturelle qui permet d’accueillir une grande biodiversité : tritons, grenouilles, libellules…
  • Planter une haie permet également de favoriser la biodiversité et notamment d’accueillir les oiseaux. Il faut veiller à installer des plantes qui fournissent des baies et des fruits à la faune : aubépine, églantier, sureau, groseillier… Ou alors privilégier des espèces indigènes qui conservent leurs feuilles en hiver (séchées ou non): houx, hêtre, lierre etc.
  • Enfin, il faut bien entendu ne pas épandre de produits chimiques/ pesticides.

Nous pouvons tou.te.s agir à notre échelle pour lutter contre le déclin catastrophique de la biodiversité. Pour rappel, le dernier rapport du WWF indique que nous avons perdu 68% des populations de mammifères, d’oiseaux, de poissons, d’amphibiens et de reptiles depuis 1970 et 85% des zones humides ont disparu depuis 1900.