Signaler les chemins et sentiers publics pour favoriser les déplacements doux

Publié le 26 octobre 2016
Rédigé par 
vanhentenrykth

Puis-je ou non passer par ici ou par-là ? C’est une question que se posent souvent les promeneurs, les cyclistes et les personnes qui se déplacent à pied pour rejoindre la gare, l’arrêt de bus, l’école, le centre-ville ou du village. Rien ne permet vraiment de distinguer rapidement un sentier public d’un chemin privé : le statut de certaines voiries n’est pas toujours très clair. Tout serait dès lors beaucoup plus simple pour les habitants du Brabant wallon si les pouvoirs communaux prenaient l’initiative de signaler les voiries publiques.

A l’occasion de la semaine de la mobilité, Ecolo Brabant wallon écrira à tous ses conseillers communaux et leur demandera de porter une attention particulière à la signalisation des chemins et sentiers publics.

Les solutions sont là. Un logo existe déjà. Il a été créé par l’ASBL Sentier.be. S’il n’indique pas « légalement » à qui appartient tel ou tel sentier – il est parfois difficile de démêler ces questions – il contient une indication d’usage qui est essentielle. Un simple panneau permet en effet d’indiquer au public que le chemin peut être emprunté. Et peu importe qui en donne la permission finalement : ce qui intéresse vraiment le piéton, c’est de savoir s’il peut passer… Ou pas.

Car comme le rappelle Sentier.be, « une voirie est publique dès l’instant où elle est accessible au public. L’assiette d’une voirie publique peut aussi bien appartenir aux pouvoirs publics qu’à un particulier ».

Véronique de Brouwer : « Si on veut favoriser une véritable mobilité alternative en Brabant wallon et trouver des solutions à l’encombrement des routes par le trafic, il faut mettre en place une panoplie de solutions. Les sentiers sont une piste qu’il serait idiot de négliger : les piétons et cyclistes ne comptent pas pour du beurre. Les pouvoirs publics doivent également les soutenir ! Aller conduire ses enfants à pied à l’école primaire, se rendre chez son boulanger le dimanche matin, à la supérette ou à la plaine de jeux, c’est beaucoup plus chouette à pied ou à vélo. C’est convivial : on y croise souvent ses voisins et on peut prendre le temps de parler. Et on diminue son empreinte écologique globale : en bref, c’est bon pour les hommes et pour la planète ».

Un pas important vers la réhabilitation de l’ensemble de nos chemins et sentiers publics !