Ce mardi 19 décembre, plusieurs bourgmestres MR du Brabant wallon jouent les offusqué.e.s par rapport à l´enquête publique de la Région wallonne sur le renouvellement du permis environnemental de Brussels Airport. Pour Ecolo Brabant wallon, les critiques cachent surtout la volonté du MR de ne pas consulter les citoyen·nes sur ce dossier.

Depuis de nombreuses années, l’utilisation intensive de la piste 1 de l’aéroport de Zaventem entraîne des nuisances sonores abusives pour les habitants du Brabant wallon. Grâce à l’action de la Région wallonne et de la ministre de l’Environnement Céline Tellier, les citoyen.ne.s de 19 communes de la province peuvent aujourd’hui s’attaquer à cette problématique et donner leur avis dans une enquête publique sur le développement économique de l’aéroport.

Cette enquête est en effet pour les Brabançon.ne.s une opportunité de faire remonter les impacts des vols intempestifs sur leur santé et leur bien-être, ainsi que d’émettre des pistes de solution comme une diminution des vols, la fin des vols de nuit ou encore l’interdiction de certains modèles d’avions trop bruyants. Des mesures qui, pour les écologistes, ne plaisent pas aux libéraux, qui ne souhaitent pas entraver le développement économique de l’aéroport malgré son impact sur la qualité de vie des citoyen.ne.s de la province.

Simon Moutquin, député fédéral Ecolo du Brabant wallon, détaille : « On voit très bien dans ce dossier que les jeux politiques ont pris le dessus sur le respect des citoyen.ne.s et de leur bien-être. Quand il s’agit d’attaquer en justice le ministre compétent sur l’utilisation abusive de la piste 1, les bourgmestres libéraux répondent à l’appel. Mais quand il s’agit d’organiser une enquête auprès des citoyen.nes et de trouver des solutions concrètes, il n’y a plus personne. C’est déplorable. ».

Pour Ecolo, le MR est aujourd’hui face à un dilemme : continuer à protéger le développement économique de Brussels Airport, ou protéger les habitants du Brabant wallon. « Dans les prochains jours, nous verrons l’attitude que les conseils communaux MR vont adopter. Soit ils acceptent d’écouter les citoyen.nes, soit ils trouvent encore des excuses pour ne pas agir et nous comprendrons qu’ils défendent seulement les Brabançon.ne.s quand il faut attaquer un ministre Ecolo. » conclut Laurent Heyvaert, député écologiste wallon pour la province.

Ecolo BW appelle à ce que la question du survol prenne prioritairement en compte le respect du bien-être de l’ensemble des habitant.e.s autour de l’aéroport ainsi que celui de l’environnement.