Ecolo Jodoigne demande un contournement le plus efficace possible, respectueux des lois, avec un impact environnemental le plus faible possible et intégré dans un plan de mobilité global. Nous réclamons la mise en place d’une étude d’incidences complète. L’enquête publique sur la première phase du contournement de Jodoigne est en cours et se termine ce 29 mai 2017.

D’une manière générale, Ecolo est contre toute nouvelle construction de route sauf pour certains points noirs établi. Vu les nombreux problèmes de mobilité rencontrés à Jodoigne, notamment dus à la traversée de camions, notre groupe politique a admis qu’une solution devait être trouvée pour la ville via un contournement.

Parallèlement, nous avons toujours continué à insister sur le fait que notre commune ne peut se contenter d’attendre le contournement. « Jodoigne doit s’engager dans le développement d’initiatives innovantes favorisant une mobilité durable, explique Mélanie Bertrand, conseillère communale, d’autant que la traversée des camions n’est pas le seul problème rencontré. Tout ne sera pas réglé par un contournement !

Pensons également aux solutions à développer pour améliorer la mobilité scolaire, aux développements de la mobilité douce, des liaisons entre les villages et le centre,… Nous nous positionnons pour un contournement mais pas à n’importe quel prix » Ces dernières années, notamment lors des travaux liés au schéma de structure communal, notre groupe a souvent interpellé la majorité par rapport au choix du tracé. Le tracé retenu présente de sérieux points faibles et n’est pas celui reconnu comme le plus efficace.

Nous entendons aussi l’avertissement de Natagora qui depuis plusieurs années alerte les autorités sur l’impacte sur deux zones humides exceptionnelles et de nombreuses espèces protégées, menacées par ce tracé. « Tout comme Natagora, nous demandons qu’une réelle étude d’incidences complète sur l’environnement soit réalisée en vue d’évaluer tant les impacts de ce projet sur les milieux naturels traversés que toutes les alternatives possibles. Contrairement à la simple notice qui ne concerne actuellement que la première phase, une étude complète permettrait d’avoir une véritable vue d’ensemble sur l’ensemble du projet et ses impacts. Nous estimons également que des mesures de compensations devraient au minimum être envisagées. »